• Sommaire

    • [+]Préliminaires (3)
    • [+]Introduction (4)
    • [—]Amérique latine (13)
    • [+]Afrique subsaharienne (9)
    • [+]Monde arabe (11)
    • [+]Russie (11)
    • [+]Inde (11)
    • [+]Chine (9)
    • [+]Conclusions (6)
    • [+]Annexes (1)

Amérique latine

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Une nouvelle vague de sites de vente en ligne

Dans le même temps, de nombreuses librairies traditionnelles ont trouvé des formules qui marchent pour vendre leurs livres papier via Internet [1],ceci étant sans doute la conséquence de la propension majeure des consommateurs à acheter en ligne, le Brésil caracolant en tête des statistiques [2]. Cependant, c’est sans doute l’intégration de livres électroniques à leurs catalogues qui marque vraiment la différence par rapport aux années précédentes. Ainsi, des librairies comme, entre autres, Saraiva et Cultura (Brésil), Paidós (Argentine), Gandhi (Mexique), Sophos (Guatemala) et Librería de la U (Colombie) commercialisent des fonds comptant des dizaines de milliers d’e-books en espagnol, portugais et anglais, par le biais de leurs portails.

Sont également apparues des librairies purement numériques, c’est-à-dire des sites en ligne qui ne vendent que des livres électroniques : c’est le cas de Gato Sabido (Brésil) et de la toute nouvelle Biblits (Mexique). Gato Sabido a ouvert fin 2009 ; la librairie en ligne a démarré avec 400 titres en portugais, travaillant sans relâche pour élargir son catalogue. Elle a fait alliance avec la compagnie britannique Interead pour proposer plus de 100 000 titres en anglais et commercialiser l’e-reader Cool-er. À la suite de la faillite d’Interead, en juillet 2010, l’économiste Carlos Eduardo Ernanny, fondateur de Gato Sabido, a communiqué que son entreprise continuerait ses efforts pour trouver de nouveaux fournisseurs de contenus [3]. Les textes de Gato Sabido se vendent avec le DRM d’Adobe.

Biblits, la première librairie numérique native du Mexique doit démarrer ses activités sur le web courant 2011 – selon ce qu’ont annoncé Manuel Dávila, Eduardo Ávalos et Feli Dávalos, ses fondateurs [4]. Ce magasin n’utilisera pas le DRM, comme l’explique M. Dávila :

Nous sommes contre les verrous numériques. Chez Biblits, lorsque quelqu’un achète un livre, il en achète aussi l’usage. Cet exemplaire est la propriété de l’acheteur, et il peut le partager avec qui il veut, autant de fois qu’il le veut. Plus, en cas de perte, le site de Biblits fournit à l’acheteur une copie de secours [5].


Notes    
  1. 35 % des librairies sondées pour le rapport du CERLALC Percepción sobre el clima empresarial editorial – 2010 (CERLALC) ont déclaré vendre des livres imprimés via Internet.
  2. Selon l’étude sur le commerce électronique en Amérique latine réalisée par la société de consulting AméricaEconomía en juin 2010, le Brésil représente environ 61 % de l’ensemble de l’e-commerce de détail latino-américain. Le géant sud-américain dispose aussi des meilleurs réseaux postaux. Cf. América Economía Intelligence : La fuerza del e-commerce, juin 2010, p. 6-7.
  3. Cf. “Cool-er à venda por mais um tempo”, PublishNews, 19 juillet 2010.
  4. Cf. Briseño, Karla : “Biblits: llegaron los libros digitales en español”, Clarín Veracruzano, 24 novembre 2010.
  5. Ibidem.
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